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La collecte des déchets organiques

Le créateur
de Cocyval,
Gervais Legras

Arrivé à 50 ans j’ai voulu tourner la page sur le plan professionnel afin d’exercer une activité qui soit totalement en phase avec mes convictions.

Il faut faire du développement durable un développement désirable et opter pour la sobriété heureuse. L’autolimitation peut être joyeuse. Il s’agit de se libérer du superflu et non pas de se priver de l’essentiel. En réalité, soit nous sommes dans la posture du manque permanent, soit on choisit la satisfaction.

Les ressources de la planète ne sont pas infinies ; si nous continuons à les prélever sans y réfléchir, nous allons dans le mur. Il faut donc repenser nos filières industrielles et nos activités économiques en conséquence, ce qui induit une consommation plus responsable, un réflexe d’éco-conception des produits, un développement de l’industrie du recyclage, de la réutilisation (qui se traduit par une transformation de la matière) ou du réemploi.

 

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collectes déchets organiques sur le marché de Blois

Changer
nos comportements

Nous devons changer nos comportements pour replacer l’humain et la nature au cœur de nos préoccupations si nous voulons lutter (entre autres) contre l’augmentation de gaz carbonique dans l’atmosphère.

Par exemple, avant de me déplacer je me pose toujours la question si je peux le faire à pied ou à vélo pour éviter de prendre la voiture. Je trie au maximum les déchets et j’évite d’en produire (tendre vers le zéro déchets).

Lorsque j’ai la possibilité de parler de sujets liés à la « sobriété-biodiversité » avec d’autres personnes, je n’hésite pas à argumenter. Je sais de quoi je parle car je m’applique à moi-même ce je dis. Ce n’est pas toujours facile même si cela peut surprendre.

Je suis persuadé que chacun d’entre nous (particuliers et entreprises) peut améliorer notre environnement mais il faut y croire et ne jamais se décourager.

Mon comportement d’éco-citoyen (déplacements doux, consomm-acteurs,…) m’a orienté tout naturellement sur une activité liée à la préservation des ressources et en particulier la collecte de bio-déchets.

collecte déchets organiques - biodéchets

Les lieux
de collecte

Les lieux de collecte sont les établissements générateurs de gros volumes de bio-déchets de l’agglomération blésoise qui ne font pas de compostage sur place : restaurants du centre ville, les quatre marchés hebdomadaires blésois, traiteurs, bars, vendeurs de fruits/légumes, restaurant universitaire (CROUS), boulangeries, commerces de détail, petites et moyennes surfaces de distributions alimentaires, restaurants d’entreprises, hôtels, brasseries, etc.).

 

Soit environ 70 établissements collectés avec un tonnage compris entre 2 et 2,5 tonnes par semaine.

Les moyens utilisés

  • Une remorque électrique autonome (modèle pick-up de la start-up K-ryole) pouvant transporter jusqu’à 250 kg de biodéchets sans effort avec une autonomie d’environ 45 km/jour ; tractée par un vélo à assistance électrique.
  • Une benne agricole (avec tracteur) entreposée au Poney club de St-Gervais avec quai de déchargement.
  • Une bascule pour quantifier le volume de biodéchets.
dechargement-biodechets
tonnage-biodechets-collectes

Le modèle économique

Ma rémunération est basée sur le tonnage de bio-déchets collectés.

J’ai un contrat avec la collectivité (Agglopolys) : le tonnage qui n’est pas incinéré m’est rémunéré.

La collecte des biodéchets est gratuite pour les établissements concernés. Elle s’effectue du mardi au dimanche avec une fréquence définie.